Lorsque l'on regarde rapidement les seaux de plage en tôle qui servent aux enfants à faire des pâtés de sable sur les plages, on a l'impression que ces seaux se ressemblent tous. Et pourtant si la forme surmontée d'une anse et fixée sur un une tôle circulaire est très proche entre chaque production, en revanche, en observant de plus près leurs décors, on s'aperçoit qu'il existe des différences fondamentales. Ce sont ces différences dans la décoration qui ont incité quelques personnes à collectionner les seaux de plage.Un seau de plage en tôle est composé à la base d'un plateau circulaire et sur la partie supérieure d'une anse. Ces deux éléments sont raccordés au volume en forme de cylindre dont la base inférieure et d'un plus petit diamètre que la base supérieure, de façon à démouler aisément le sable déposé à l'intérieur par renversement. Deux techniques s'opposent dans la conception de ce cylindre. L'une consiste à rouler une seule feuille de tôle dont les extrémités verticales sont ensuite raccordées entre elles. L'autre offre la particularité d'assembler verticalement deux demi-coquilles entre elles. Cette dernière technique permet le panachage des décors imprimés sur chaque demi-coquille et par conséquent l'obtention d'une plus grande variété de modèles que n'offre la technique opposée.Les cylindres ainsi obtenus sont assemblés par emboutissage au plateau circulaire, lui-même obtenu soit par repoussage (pour de petites quantités), soit par emboutissage (pour de plus grandes quantités) à l'aide de matrices mâle et femelle sous une presse de forte pression concernant cette dernière technique. Les anses sont ensuite fixées sur les cylindres.Les décors en chromolithographie consiste à déposer le "chromo" sur le cylindre après l'avoir désolidarisé de son support papier en l'ayant trempé dans de l'eau tiède. La réalisation des décors peints au pistolet se fait en plusieurs temps. Le premier temps consiste à déposer une peinture (le fond) sur l'ensemble du seau de plage après avoir dégraisser la tôle et appliqué un apprêt facilitant la prise de la peinture. Le second à déposer la peinture de la décoration à l'aide de pochoirs métalliques découpés dans du laiton à l'aide d'acide. Il faudra autant de pochoir qu'il y aura de couleurs à déposer sur le seau ou de formes de décor différentes. Pour la peinture au pinceau, la technique est la même que celle utilisée dans la réalisation de tableaux.La technique du seau imprimé exige un doigté, une précision et une méticulosité dans son exécution de façon à éviter de rayer le décor. La tôle est imprimée soit à l'aide du procédé sérigraphique pour des décors simples soit à l'aide du procédé lithographique pour une décoration toute en finesse, ceci uniquement sur le côté extérieur du seau, l'intérieur étant simplement peint. Après impression des éléments décoratifs sur la tôle, celle-ci est découpée au massicot tout en laissant une marge de façon à obtenir un ourlet en haut et en bas de cylindre, procédé qui évitera les blessures aux enfants lors de l'utilisation du seau (pour le bord supérieur du cylindre) et facilitera son emboutissage lors du raccordement avec la base (pour le bord inférieur du cylindre).Quelles que soient les techniques décoratives adoptées (peinture au pistolet ou à la main, chromolithographie, impressions sérigraphique ou lithographique), les fabricants appliquaient à la fin un vernis sur leurs seaux, avant livraison, de façon à protéger le décor.Les hauteurs de seaux sont très variables et l'on a trouvé une variété de dimensions pour un seul modèle d'une seule marque européenne commençant à 7 cm pour se terminer avec 22 cm, dimension extrême avec des paliers virtuellement tous les 2 centimètres.Celles ou ceux qui s'intéresseraient à ce type de collection doivent, en premier lieu, observer les seaux de plage de près. Cela permet de voir si la pièce que l'on vient de découvrir n'est pas oxydée. En effet, les seaux qui ont été utilisé sur une plage présentent des traces irrécupérables, particulièrement s'ils ont transporté du sable. Ceux qui ont transporté de l'eau de mer, n'en parlons pas, il y a longtemps qu'ils n'existent plus parce que la rouille les a dévoré.Si le seau que l'on vient de découvrir ne met en exergue aucune trace d'oxydation, il présente un intérêt certain, d'autant mieux si son décor, caractéristique principale qui lui procure un charme indiscutable, subsiste encore présentable, plus particulièrement s'il n'a pas reçu de chocs dans les jeux ou de rayures sur la décoration.Les seaux de plage en tôle de belle présentation ne sont pas rares à trouver. Au moment où ils furent remplacer par les seaux en matière plastique, dans les années cinquante, des quantités considérables d'invendus restèrent dans les magasins. Ces invendus prirent, par la suite, le chemin des brocantes et aujourd'hui, il est n'est pas rare d'en trouver des exemplaires absolument neufs dans ce type de commerce et également dans les bourses d'échanges.Si les seaux en plastique offrent l'avantage de ne point rouiller, en revanche, ils présentent le désagrément de ne pas être décorés ou quand ils le sont, le décor est des plus primaires.Les "années trente" fut la période où le seau de plage en métal atteignit son apogée commerciale. Avant d'être définitivement détrôné par le seau en plastique, il y eut une courte période transitoire, située entre 1945 et 1952 environ, où le bois rentra dans sa composition. Ces seaux offrait une particularité qui les démarquait des fabrications en métal et en plastique. En efffet, ils étaient composés à l'aide de planchettes cloutées entre elles.Il n'y eut point de seau tourné au tour à bois. Cela aurait exigé une grande énergie et provoqué une grande perte de matière. On assemblait donc cinq planchettes de bois entre elles, c'est-à-dire les quatre côtés et le fond, pour obtenir des seaux de forme rectangulaire ou carré auxquels on ajoutait une anse en métal, constituée d'un simple fil de fer quelquefois agrémentée d'une poignée en bois.Ces seaux en bois étaient ensuite soit peints soit décorés par application d'un décor au pochoir. Il est évident qu'avec ce type de décoration, on ne pouvait obenir celle, tout en finesse, de la tôle imprimée, voire de la tôle décorée à l'aide de chromolithographie. A ces techniques de décoration, s'en ajoute une autre, typique de la fin du siècle dernier et du début de notre siècle qui consistait à peindre manuellement, à l'aide de pinceaux, de véritables petits chefs-d'oeuvre.Des ateliers installés dans de nombreux pays d'Europe produisirent des seaux de plage. Il y eut l'Espagne, la Grèce, le Portugal, la Russie, la France, la Grande-Bretagne, l'Italie et l'Allemagne comme principaux pays producteurs de seaux en tôle.Rarement, les marques de fabrique apparaissent sur les seaux en tôle. En revanche, il arrive que les dessins les décorant sont quelquefois signés.Les seaux de plage en métal étaient commercialisés soit vides soit garnis d'accessoires tels que pelle, râteau, tamis et moules. Pour mettre en valeur ces accessoires, certains fabricants usaient d'un stratagème qui consistait à bourrer l'intérieur du seau d'une garniture de copeaux de bois recouvert d'une feuille de papier. Cela permettait de retenir et de présenter les accessoires et, par la même occasion, de laisser croire au client qu'il y avait encore des accessoires sous le papier...Le rassemblement de seaux de plage constitue une collection plaisante, aux décors souvent très attrayant. De plus, la collection des seaux de plage est un passion qui n'est pas ruineuse. C'est un argument supplémentaire en sa faveur.
When someone look at rapidly beach buckets in tin that help children to make sand pies on beaches, we have the impression that these buckets all look alike. And nevertheless if the overcame form of a handle fixed on an a circular tin is very close between each production, in revenge, by observing closer their decorations, we can notice that there are fundamental differences. Due to these differences in the decoration some persons have decided to collect beach buckets.A beach bucket in tinplate is made of a circular thin leaf of tin on which there is the handle. These two elements are connected per volume in form of cylinder whose inferior basis is of a smallest diameter than the superior diameter, a trick to unmouled the sand inside the bucket Two techniques oppose in the idea of this cylinder. The first one consists in roll an alone leaf of tin whose vertical extremities are then connected between them. The other one is rather particular to connect vertically two half-shells between them. This last technique allows to mixe the decorations printed on each half-shell and consequently the obtaining a greatest variety of models that does not offer the first technic.These obtained cylinders are assembled by pressing to the circular tin leaf, itself obtained by push force (for small quantities), is by pressed force (for greater quantities) with the help of female and male mould under a strong pressure press concerning this last technique. Handles are then fixed on cylinders.Decorations in chromolithography consists in deposit the "chromo" on the cylinder after having dissociated it from its paper support by soaking it in the warm water. The realization of decorations painted with a paint-brush is made in several times. The first time consists in deposit a paint (the bottom) on all the beach bucket and after skimming the tin and applied a first touch of paint facilitating the plug of the decoration paint. The second time is to deposit the paint of the decoration with the help of metallic pochoirs carved in the brass with the help of acid. It will be necessary as much pochoir as there will be different colors to deposit on the bucket and forms different decoration. For the paint with the brush, the technique is the same than used in the realization of real paintings.The technique of the printed bucket demands a very special knowledge, a precision in its execution to avoid scratches to the decoration. The tin is printed by the process of the serigraphy for simple decorations and with by lithography for a decoration all in fineness, this is only done for the external side of the bucket, the interior being simply painted. After impression of decorative elements on the tin, the former is carved and cut while leaving a margin which will help to obtain a hem in high and down of cylinder, process that will avoid injuries to children during the utilization of the bucket (for the edge superior of the cylinder) and will facilitate its embossy during the connection with the basis (for the inferior edge to the cylinder).Whatever are the adopted decorative techniques (paint by paintbrush or by hand, chromolithography process, printed by serigraphy or lithography process), manufacturers applied at the end a varnish on their buckets, before delivery, it's a way to protect the decoration.Height of buckets are very variable and we can find a variety of dimensions with sometimes only one models from only one European marker beginning from 7 cm to end with 22 cm, extreme dimension with different models made every 2 centimeters sizes.Those or these that would be interested in this type of collection have to observe closely beach buckets. Then you can see if the backet that you discover is not oxidized. Indeed, buckets that have been used on a beach present irreparable traces, particularly if they have transported the sand. These that have transported sea water are gone a long time ago , they no longer exist due to rust that has devoured them.If the discovered bucket has no trace of oxydation, then it presents a certain interest, as even better if its decoration, main characteristic has an indisputable charm, still subsists, more particularly if it has not received shocks during games or scraches on the decoration.Tin Beach Buckets are not rare to find. To the moment where they were replaced by plastic buckets, in the 50's , considerable quantities of unsold remained in shops. These unsold models are taking the way now to antique shows and swapmeet.If the plastic buckets offer the advantage not to rust, in revenge, they present the annoyance not beeing decorated or when they are eventually, the decoration is the most primitive.In the 30's was the period where the beach buckets in metal were at its commercial peak. Before beeing definitively dethroned by the plastic bucket , there was a short transitory period, situated between 1945 and 1952 approximately, woods returned in its composition. These buckets offered a particularity that plagiarized them manufactures in metal and in plastic. Indeed, they were composed of small wood board studded together.Five small wood board studded together, made the four sides and the bottom, to obtain a rectangular or square bucket, added a metal handle , sometime done with only a simple metal thread or sometimes embellished by a wooden handle.These buckets in woods were then painted and decorated by application of a pochoir. It is evident that with this type of decoration, the maker couldn't obtain a great fineness as the printed tin or the decorated tin by chromolithography. To these techniques of decoration typical at the end of the last century and at the bigining of our century that consisted in manually paint , with brushes, real small "chef-d'oeuvre".Workshops installed in many countries of Europe did produce beach buckets.There were Spain, Greece, Portugal, Russia, France, Great Britain, Italy and Germany as main producing countries of tin buckets.Rarely, marker's name appear on tin buckets. But sometimes we can see the signature of the decorater.Beach Buckets in metal were sold either empty or full of accessories such as spade, rake, sieve and grinds. To develop these accessories, some manufacturers used a stratagem that consisted in stuffing the interior of the bucket with fittings of wood shavings covered by a leaf of paper. That could permit to present accessories and, by the same opportunity, to make believe to the client that there were still some more accessories under the paper...A collection of beach buckets constitutes a plaisant collection, the decorations are very often very attractive. On top of that the collection of beach buckets is a passion that is not ruinous, that's another argument to collect them.N 1: The fisherman family, with Daddy & Mummy Teddy bear, and baby bear. This charming scene illustrates a bucket production ex-U.R.S.S. the handle is composed of a iron thread and a handle in wood.